Lorsque l’on parle d’incontinence, nombreuses sont les personnes à imaginer que ce problème ne peut survenir que dans certaines conditions, et surtout, passé un certain âge. Or force est de constater que nous pouvons tous être un jour où l’autre concerné, et ce, quel que soit notre âge. Bien sûr, les personnes âgées y sont plus fréquemment sujettes, mais il n’en reste pas moins que l’incontinence peut tous nous toucher.
Deux types principaux d’incontinence
Avant de vous parler des différents types d’incontinences qui existent et de détailler les cas spécifiques dans lesquels on peut les rencontrer, il est important de préciser qu’il est on-ne-peut-plus possible de mener une existence tout à fait normale, même en étant incontinent. On peut en effet trouver à ce jour quantité de possibilité de se protéger, il existe notamment un grand choix en matière de protection incontinence ontex parmi lesquelles chacun pourra trouver celle qui lui convient le mieux.
Pour ce faire, nous ne pouvons que vous recommander d’en parler avec votre médecin traitant : l’incontinence ne doit aucunement être considérée comme honteuse par ceux qui en souffrent. Mais revenons donc aux deux formes qu’elle peut revêtir.
L’incontinence d’effort
Elle est caractérisée par l’absence d’envie d’uriner avant l’émission des urines. On la dit d’effort, car elle survient le plus souvent au cours d’un effort, pour peu que celui-ci ait un effet sur la pression abdominale, mais aussi lorsque l’on tousse ou rit.
Elle survient la plupart du temps dans les circonstances suivantes :
- suite à une intervention chirurgicale au niveau de l’abdomen ou du bassin : ce type d’opération est susceptible de causer de l’incontinence, de même que les opérations de la prostate chez les hommes
- chez une femme quand elle souffre de prolapsus génital, que l’on appelle « descente d’organes » en langage courant
- pendant et après une grossesse, particulièrement si l’accouchement s’est fait de façon assistée ou s’il a été difficile
L’incontinence par hyperactivité de la vessie
À l’opposé, l’émission d’urine relevant de ce type d’incontinence est précédée d’une impérieuse envie de faire pipi et cela peut arriver à tout moment du jour ou de la nuit, sans aucun rapport avec un effort particulier.
Ses causes principales sont :
- les maladies urinaires telles que cystite et pyélonéphrite aigües
- différents cancers, notamment ceux de la vessie et de la prostate
- certaines maladies neurologiques comme la maladie d’Alzheimer, celle de Parkinson ainsi que la sclérose en plaques
- un rétrécissement de l’urètre ou une augmentation de la taille de la prostate
Une troisième forme
Certains praticiens considèrent qu’il existe aussi une troisième forme d’incontinence, qui combine en fait les deux premières. Elle ne serait pas à prendre à la légère dans le sens où elle associerait les symptômes des deux autres, et surtout, concernerait 50% des incontinents français.
Dans tous les cas, il existe des corrections que l’on peut faire soi-même. Avoir une bonne hygiène de vie est ainsi incontournable : éviter alcool et tabac, pratiquer une activité sportive raisonnablement, surveiller son poids font partie des précautions faciles à mettre en place afin de limiter la survenue et l’intensité de l’incontinence.
